Le Kenya affiche un niveau de bien-être élevé avec un score de vitalité de 79,4, tandis que le stress financier demeure un point de pression.>

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Le Kenya affiche un niveau de vitalité élevé selon l’Étude internationale sur la santé Cigna 2024, avec un score de 79,4, tandis que le bien-être général est passé à 61 points contre 50 en 2023. Cependant, le stress demeure un problème majeur, avec 84 % des employés signalant des niveaux de stress élevés, principalement dus à la hausse du coût de la vie et aux préoccupations financières.

L’enquête, qui a englobé plus de 10 000 participants dans 11 marchés mondiaux, a évalué le bien-être selon huit facteurs : émotionnel, environnemental, financier, intellectuel, professionnel, physique, social et spirituel. Au Kenya, le bien-être physique s’est nettement amélioré, passant à 64 %, soit une hausse de 15 points par rapport à l’année dernière, tandis que le bien-être spirituel a également augmenté de 5 points.

Le stress financier s’est avéré être un problème crucial, 65 % des répondants identifiant le coût de la vie et les finances personnelles comme leurs principales sources de stress. Seulement 17 % ont exprimé un bien-être financier positif. Les femmes ont déclaré des niveaux de stress plus élevés (87 %) que les hommes (81 %), révélant des disparités de genre en matière de bien-être.

Malgré ces défis, 57 % des employés kenyans ont estimé que leurs managers se soucient véritablement de leur bien-être mental, un pourcentage considéré le plus élevé de la région MEA. Le soutien familial et communautaire reste crucial pour une résilience renforcée, 79 % des employés se déclarant soutenus par leur famille.

Leah Cotterill, PDG de Cigna Healthcare Moyen-Orient et Afrique (hors l’Arabie saoudite), a souligné : « L’étude internationale sur la santé Cigna de cette année met en évidence la résilience et la force de la main-d’œuvre kenyane. D’une part, elle a enregistré des scores élevés en matière de vitalité et de bien-être physique, tandis que d’autre part, le stress et les problèmes de bien-être mental persistent en tant que problème urgent. Il s’agit d’un signal d’alarme pour les employeurs pour commencer à prioriser des lieux de travail axés sur l’avenir qui éliminent les obstacles financiers empêchant l’accès aux soins de santé, tout en investissant dans des systèmes de soutien communautaire et psychologique, afin d’atténuer les effets du stress ».

Principales conclusions de l’Étude internationale sur la santé Cigna [Édition kenyane]

  • Vitalité et bien-être : Le Kenya affiche un score de vitalité qui s’est élevé à 79,4 points, enregistrant une légère baisse par rapport aux 79,9 points de l’année dernière, et, parallèlement, le niveau de bien-être physique s’est élevé à 64 %, soit une augmentation de 15 points par rapport à 2023.

  • Bien-être mental : Les défis liés au bien-être mental continuent de contribuer au déclin de la productivité. Le bien-être mental reste une préoccupation, enregistrant un score de 54 % en 2024. Les femmes affichent un score de bien-être mental inférieur à celui des hommes. Les pressions financières ont mené 51 % des participants à connaître des troubles de sommeil.

  • Bien-être et stress au travail : Le bien-être au travail continue de poser un défi pour les employés au Kenya, enregistrant un score de 44 % en 2024, soit une hausse de trois points par rapport à l’année dernière. Les femmes actives (89 %) sont plus stressées que les hommes actifs (81 %). Alors que le stress chez les hommes actifs a diminué de 13 points par rapport à l’année précédente, la baisse a été moins significative chez les femmes actives (enregistrant une baisse de six points). Sur une note positive, 57 % des employés kenyans estiment que leurs managers se soucient véritablement de leur santé mentale et de leur bien-être – un taux considéré le plus élevé de la région.

  • Bien-être physique : Le bien-être physique au Kenya a bondi à 64 %, nettement au-dessus de la moyenne mondiale de 44 %, grâce à des améliorations notables dans plusieurs indicateurs de santé. Les employés kenyans ont déclaré un score de poids sain de 53 (contre 36 en moyenne mondiale), un score d’alimentation équilibrée de 49 (contre 35 en moyenne mondiale) et un bon sommeil (contre 34 en moyenne mondiale). Il est à noter que la santé physique des femmes s’est améliorée de 19 % au cours de la dernière année, les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans tirant le plus grand bénéfice de ces efforts déployés en faveur du bien-être physique.

  • Bien-être financier : Le stress financier s’avère la principale cause de stress, et le coût de la vie élevé rend de plus en plus difficile pour les individus de maintenir un mode de vie sain. Seulement 17 % des employés kenyans sont positifs quant à leur bien-être financier. Environ 65 % des participants ont cité le coût de la vie et l’insécurité financière comme leurs principales sources de stress.

  • Solitude croissante : Bien que les familles restent proches et contribuent de manière significative à une résilience globale renforcée, la solitude continue d’éroder le bien-être. Environ 43 % des sondés ont déclaré avoir réduit leurs activités sociales, tandis que 40 % ont déclaré avoir perdu intérêt pour leurs activités personnelles en raison du stress.

  • Instabilité de la structure de travail : Avec l’un des taux d’emploi non permanent les plus élevés au monde – 23 % des employés kenyans occupent des postes non permanents – un sentiment d’instabilité et d’insatisfaction domine le lieu de travail. Seulement 46 % des employés kenyans se sont déclarés satisfaits de leur emploi, bien en deçà de la moyenne mondiale.

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