Pourparlers de haut niveau à Bruxelles sur l’énergie nucléaire

DFC

Le sommet inaugural sur l’énergie nucléaire a commencé aujourd’hui, réunissant un consortium de dirigeants mondiaux pour délibérer sur le rôle crucial de l’énergie nucléaire dans la promotion du développement durable. Présidé conjointement par le Premier ministre belge Alexander De Croo et le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, le sommet représente un moment décisif, marquant la réunion au plus haut niveau exclusivement dédiée à l’énergie nucléaire à ce jour.

Cet événement historique fait suite à l’approbation révolutionnaire de l’inclusion de l’énergie nucléaire dans l’Examen mondial lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï en décembre 2023, soulignant la nécessité urgente d’accélérer son déploiement aux côtés d’autres sources d’énergie à faible émission de carbone. Le Directeur général Grossi a souligné l’importance du sommet, déclarant : “Ce sommet historique va s’appuyer sur l’élan de la COP28 où le monde a enfin convenu de devoir investir dans l’énergie nucléaire pour atteindre ses objectifs climatiques. Il est temps d’agir, de poser les étapes concrètes qui permettront de concrétiser cet investissement”.

Des dirigeants distingués d’une multitude de nations, notamment l’Arménie, la Belgique, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la France, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède, sont prévus pour adresser la réunion. De plus, des représentants de haut niveau de pays allant de l’Argentine aux États-Unis offriront leurs perspectives nationales sur le discours sur l’énergie nucléaire.

En prélude symbolique au sommet, le Premier ministre De Croo et M. Grossi ont participé hier à un débat en soirée avec plus de 70 jeunes communicateurs scientifiques à l’emblématique Atomium de Bruxelles, mettant en lumière la nature inclusive et tournée vers l’avenir de l’événement. L’agenda du sommet a démarré avec les discours d’ouverture des co-hôtes, suivis de l’adoption d’une déclaration séminale définissant la vision partagée du rôle de l’énergie nucléaire dans la résolution des défis mondiaux. Par la suite, les chefs d’État ont prononcé leurs discours, ouvrant la voie à une gamme complète de déclarations nationales.

La séance de l’après-midi comprend des discussions techniques de panel élucidant les étapes pratiques nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de l’énergie nucléaire. Les thèmes abordent les nombreux facteurs influençant le déploiement, y compris les perspectives mondiales, régionales et nationales, les innovations technologiques et surtout, les considérations financières.

Le Directeur général Grossi a souligné l’importance de favoriser un climat financier équitable pour faciliter les progrès dans les initiatives d’énergie nucléaire, plaidant en faveur d’un soutien équitable similaire à celui accordé aux sources d’énergie alternatives par les institutions nationales et internationales. Alors que le sommet se déroule à Bruxelles aujourd’hui, les attentes sont élevées pour un dialogue substantiel et des engagements tangibles visant à faire progresser l’énergie nucléaire en tant que pierre angulaire du développement durable au 21e siècle.