Technologie ComNav: Construction du plus haut gratte-ciel suédois – Bonjour DXB

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Lorsqu’il sera terminé, le Karlatornet sera le plus haut bâtiment de Suède et redéfinira l’horizon de la ville de Göteborg, s’élevant sur 74 étages et 246 mètres (le Burj Khalifa à Dubaï, actuellement la structure artificielle la plus haute, mesure 828 mètres de haut). Assurer que le bâtiment reste stable même lorsqu’il est déformé par des vents très forts, une exposition au soleil, une activité sismique, des tassements ou des rétrécissements nécessitera des méthodes de construction de très haute précision. Pour garantir son alignement vertical, les ingénieurs utilisent la méthode de contrôle du mur central (CWCS), qui repose sur des points de contrôle GNSS actifs et des récepteurs GNSS de haute précision SinoGNSS T300S.

La méthode CWCS a été utilisée pour la première fois lors de la construction du Burj Khalifa et a ensuite été appliquée dans la construction de nombreux autres gratte-ciel à travers le monde. La société suédoise de topographie Teodoliten a décidé d’appliquer cette méthode pour le projet Karlatornet. Les murs centraux, qui sont des composants structuraux clés des gratte-ciel, nécessitent une approche de construction en couches, avec de multiples coulées de béton pour chaque élément du mur central. Le CWCS permet d’aligner précisément ces murs centraux avec l’axe vertical du bâtiment pendant la construction, en utilisant des récepteurs GNSS, des stations totales, des inclinomètres et d’autres outils.

Lors de la construction d’un bâtiment de grande hauteur, il est essentiel de mesurer en continu les positions des différents éléments à son sommet pour garantir leur alignement vertical. Cela se fait généralement en plaçant au sommet du bâtiment quatre récepteurs GNSS — appelés dans ce contexte points de contrôle GNSS actifs — chacun avec un prisme à 360 degrés en bas. En visant les prismes et en utilisant les coordonnées 3D des récepteurs GNSS, un géomètre configure alors une station totale. Cela évite le besoin d’un vaste réseau de points de contrôle au sol, qui ne sont souvent pas visibles depuis le sommet, et de trous dans les dalles pour accueillir des plombs laser verticaux. De plus, les observations d’une station de référence à proximité sont utilisées pour post-traiter les données des récepteurs GNSS en mode cinématique post-traité (PPK) pour atteindre une précision de quelques millimètres. Le projet Karlatornet utilise quatre récepteurs GNSS multicombinaisons SinoGNSS T300 pour les points de contrôle actifs.

Il est également nécessaire de corriger le mouvement de la plate-forme de mesure lorsque l’axe principal du bâtiment est fléchi par les charges qui lui sont appliquées pendant la construction. Cela est réalisé en plaçant une série d’inclinomètres à double axe de haute précision le long des murs centraux, puis en appliquant un ajustement par moindres carrés qui prend en compte la hauteur des étages des dispositifs de mesure.

Les récepteurs SinoGNSS T300 fonctionnant en mode GNSS-RTK seront également utilisés pour surveiller et documenter les déformations post-construction du bâtiment.